mardi 11 août 2009

La maison des fous


Ce midi, avec mon coloc, on se décide à aller chercher nos clés pour les boîtes aux lettres chez Poste Canada, une semaine après notre arrivée. Le stress, on connaît pas... Enfin, on ne connaissait pas.
Tout d'abord, on nous donne une adresse et un numéro de téléphone. Afin de m'assurer que c'est bien là, je téléphone et m'informe des documents nécessaires à l'obtention de la petite clé magique vers mon courrier.
On se présente donc au bureau qui se trouve à 5 minutes de chez moi. Au moins, c'est tout près!
On se fait alors répondre que nous ne sommes pas dans la bonne ville. Hé oui, je suis à la limite de la ville voisine et je dois rouler 20 minutes pour aller au BON bureau de Poste Canada.
En plus de devoir rouler plus longtemps, je découvre que je ne reste pas dans la ville que je pensais... C'est plutôt déstabilisant.
Bon, je me dis que ce n'est pas grave, c'est simplement d'aller ailleurs... Je demande mon chemin.
Rendu au "bon" bureau, je me fais dire que ce n'est pas ici. Je dois aller de l'autre côté de la rue.
Je traverse.
Le responsable nous dit d'entrée de jeu, très sérieusement, qu'il n'a pas vraiment envie de nous aider. Je sens qu'il est pince-sans-rire, alors je lui sers mon sourire Crest pour lui dire:
" Allez, vous êtes la 3e place qu'on fait, on mérite une petite clé magique vers notre boîte aux lettres!"
Il est bon joueur et nous laisse entrer (sûrement grâce à mon sourire Crest et mon sens de l'humour assez cynique pour le reconnaître chez les autres).
Il nous apprend alors qu'il nous faudra le baptistère, le permis de conduire, le bail, la carte Croix-Bleue et la preuve de résidence....
Autre sourire Crest. Autre répartie de ma part. Le monsieur se craque un sourire dans la face.
On a finalement reçu notre clé, les indications pour trouver la boîte et on a pu aller échanger nos bouteilles vides.
La maison des fous d'Astérix, c'est pareil...
*****
Sur une note différente, le petit monsieur qui fait la pelouse à l'appartement est devant. Sérieusement, je crois qu'on devrait limiter la vitesse des tondeuses sur lesquelles on s'assoit. Je ne voudrais pas qu'il me frappe si je marche sur le trottoir. Ma pelouse n'est pas une piste de course.

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