vendredi 31 juillet 2009

Potins à Hollywood

Si vous êtes amateurs de potins... ou comme j'aime à le dire " T'as du gossip?", vous avez sûrement entendu parler de l'ÉNORME gain de poids de Jessica Simpson.


Soit, il est clair qu'elle a pris du poids... Voyez par vous -mêmes...



Avant




Après















Sérieusement, je vois qu'elle a pris du poids, mais je pense que ses vêtements y sont pour beaucoup. N'importe qui aurait l'air d'une grosse nunuche habillée comme ça... Et même là, je la trouve plus jolie avec des formes que toute maigre...



Je serais prête à avoir l'air "grosse" comme elle n'importe quand si c'est pour lui ressembler, c'est une très belle femme...



C'est un peu comme quand les tabloids disaient que Jennifer Love Hewitt était grosse en bikini. Je suis prête à être grosse comme ça n'importe quand... Je ne suis pas grosse à mon avis, mais je suis plus grosse qu'elle.


Ce besoin maladif que les gens ont de contrôler le poids des femmes. Comme si maigreur devait nécessairement égaler beauté. Pourtant, je connais plein de belles femmes rondes autour de moi.

Je m'ennuie de l'époque bénie de mes jeunes années où le poids des gens était le dernier de mes soucis. Parce que même si j'accepte mes quelques livres en trop, sérieux... des fois, c'est difficile de ne pas se sentir coupable de ne pas entrer dans une taille zéro.

Je me dis aussi que j'ai une bonne confiance en moi... mais que ce n'est pas le cas de tous. Surtout des jeunes adolescents (je mets autant le masculin que le féminin, de nos jours, même les hommes ne sont pas à l'abri) qui construisent leur personnalité. Comment arrivent-ils à passer outre cela et être heureux?

Il fait beau dans le métro...

Clin d'oeil au passé!

mardi 28 juillet 2009

Les faux débats



J'écoutais d'une oreille distraite Bons Baisers de France en faisant des sudokus (ben quoi, c'est mardi soir!), lorsqu'une question de France Beaudoin titilla mon oreille de féministe.

Elle parlait d'équité salariale. Elle a posé une question à la première femme nommée chef d'un service de police (celui de Blainville), et je profite de l'occasion pour la féliciter pour cette promotion. Elle lui a demandé s'il y avait une problématique d'équité salariale dans la police. Je me suis alors étouffé avec mon biscuit au chocolat et presque recraché le tout dans mon verre d'eau...

La police a une convention collective. La seule inéquité qu'il peut y avoir dans une convention collective concerne les clauses orphelines qui ne s'appliquent qu'aux jeunes employés, peu importe leur sexe.

La recherchiste de France n'a pas vraiment fait son travail ou cette dernière a dit savoir ce qu'était l'équité salariale alors que ce ne l'était manifestement pas, car elle est, excusez l'expression, dans le champ!

L'inéquité salariale, c'est essentiellement que des métiers traditionnellement féminins soient rémunérés moins que des métiers traditionnellement masculins, et dans certains cas, lorsqu'il n'y a pas d'échelle salariale ou de convention collective, alors il peut y avoir disparité entre les salaires des hommes et des femmes.

Le véritable débat de toute façon ne se situe pas là à mon avis. Le véritable débat est de savoir si on doit payer tel corps de métier plus afin qu'il rejoigne tel autre corps de métier. Sujet délicat s'il en est un. Un exemple? La secrétaire d'une école primaire que je connais me disait, qu'après plus de 20 ans d'ancienneté, elle gagnait moins par année que l'éducatrice de la garderie scolaire qui vient de commencer. Comment départager le tout? Mérite-t-elle un plus grand salaire (car ne baissons pas le salaire de l'éducatrice qui est déjà bien en-dessous de ce qu'elle mérite) ou au contraire, se plaint-elle le ventre vide? Mais dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de deux métiers traditionnellement féminins et qui sont par conséquent très mal payés. Hasard ou est-ce vraiment parce qu'elles ont choisi des métiers anciennement associé UNIQUEMENT à des femmes?

Parce que si l'on compare avec un plombier ou un électricien, qui ont des études similaires à celles d'une éducatrice en garderie ou d'une secrétaire, personne ne pourra m'obstiner que les premiers gagnent moins cher que les secondes... Pourquoi? Ces métiers ne sont pas plus dangereux que l'autre ou plus exigeants, chacun comportant ses difficultés et ses bons côtés. Alors pourquoi le salaire n'est-il pas le même?

En même temps, j'en vois me dire : elles n'avaient qu'à devenir électriciennes ou plombières... Soit, vous marquez un point...

Mais reste que l'équité salariale, dans la police, n'a rien à voir avec le sexe, mais plutôt avec le corps de police choisi (SQ, municipale, GRC,...), chose que France aurait dû savoir. La SQ étant payé plus cher (je ne sais cependant pas si les choses se sont réglées et si oui, comment... ).

N'oublions pas les enseignants ou les infirmières qui réclament aussi l'équité et à qui le gouvernement fout des lois spéciales leur interdisant tout moyen de pression, quand ce n'est pas des diminutions de salaire...

Je vous l'avais dit, c'est un faux débat. ;)

J'ai toujours adoré Camus depuis que je l'ai "rencontré" alors que j'étudiais au CÉGEP. L'Étranger était un des livres obligatoires de mon cours de français. Je regardais ce livre un peu comme s'il allait me mordre, moi qui ai toujours pourtant aimé la lecture. Il ne m'inspirait pas ce livre au titre étrange et à l'explication au verso plus que nébuleuse sur son lien avec le titre. Je n'avais pas le choix, je devais le lire. Alors, un soir, par dépit, en attendant d'aller rejoindre des amies dans un bar, je commençai la lecture, en me disant que j'en aurais moins le lendemain. Je ne suis jamais sortie cette nuit-là. Je l'ai lu d'une couverture à l'autre. Mon amour pour la nostalgie et la tristesse des propos de Camus m'avait rejointe. Depuis, j'ai lu quelques-unes de ses oeuvres.




Dernièrement, je lisais justement La Chute, dont je vous mets un extrait. Lisez-le attentivement, je voudrais vous faire part de la réflexion que cet extrait m'a apporté, car n'est-ce pas le propre de Camus de nous faire réfléchir à notre propre triste sort?








"J'ai connu un homme qui a donné vingt ans de sa vie à une étourdie, qui lui a tout sacrifié, ses amitiés, son travail, la décence même de sa vie, et qui reconnut un soir qu'il ne l'avait jamais aimée. Il s'ennuyait, voilà tout, il s'ennuyait comme la plupart des gens. Il s'était donc créé de toutes pièces une vie de complications et de drames. Il faut que quelque chose arrive, voilà l'explication de la plupart des engagements humains. Il faut que quelque chose arrive, même la servitude sans amour, même la guerre, ou la mort. "


Ça m'a fait me questionner sur tous ces couples de convenance, ces gens ensemble même s'ils sont malheureux en amour, au moins, ils ne sont pas seuls. Je me demandais si c'était mieux d'atteindre un idéal que d'atteindre l'amour... Je veux dire par là, ces gens pour qui la réussite de leur vie passe par une vie de famille, un époux, des enfants, etc... Est-ce que cet idéal vaut la peine comparé à l'amour? Je ne sais pas... Parfois, je me dis que ces gens sont peut-être heureux à leur façon, puisqu'ils ont quelqu'un. C'est peut-être mieux une part de bonheur que le bonheur tout court?

vendredi 24 juillet 2009

Que va-t-on devoir faire pour protéger nos femmes?

Vous avez sûrement entendu parler de ceci...

C'est le genre de choses que l'on croit se passer ailleurs... loin de nous. Et ça se passe finalement dans notre cour, juste sous notre nez. Tout ça me dépasse totalement.

Je suis très ouverte face aux autres. J'aime qu'on me confronte dans mes idées, le choc des idées quoi. Ça permet de se découvrir soi-même, de situer nos limites et de pouvoir les dépasser, de ne pas resté ancré dans nos préjugés...

Mais il y a des choses sur lesquels je ne tolère pas le choc des idées et face auquel je n'ai aucune ouverture d'esprit. Aucune.

C'est lorsqu'il est question d'égalité entre les hommes et les femmes. Déjà que je ne suis aucunement d'accord avec ces crimes d'honneur que je considère des façons de se débarasser de gens qui nous dérangent sous le couvert de "l'honneur"... et même là, je ne comprends pas ce qu'il peut y avoir d'honorable à tuer un membre de sa famille. Peu importe ce que la personne peut avoir fait, la famille reste la famille et on se doit de la défendre, ou à tout le moins, de la protéger. Ne pas avoir pris un appel à temps ou marcher devant son mari ne devrait pas être des causes de mort...

J'ai déjà lu un article qui parlait de ces crimes d'honneur. Parfois, certains hommes de la famille décident de tuer la femme pour des questions d'assurances en faisant passer cela sur un crime d'honneur, ou pour d'autres questions aussi futiles. On maquille un assassinat en crime d'honneur. Puisque les femmes accusées ne peuvent en aucun cas se défendre et prouver qu'elles sont innocentes, dès qu'on les accuse, elles sont coupables. Je ne comprends pas. Et je ne veux pas comprendre. Rien en cela ne peut être pardonnable à mon humble avis.

Peu importe les raisons qui auraient poussé les membres de cette famille a agir ainsi (si cela est vrai, puisque rien n'est encore prouvé), je ne comprends pas et ne veux pas comprendre. Mais disons que les choses se présentent mal pour eux, puisque le père s'est parjuré et a menti aux policiers, il sera dès lors difficile pour les policiers d'arriver à leur faire confiance. Enfin, c'est ainsi que je le verrais à leur place.

Quelques articles intéressants sur le sujet:

Ici
Ici
Ici

Les couples mal assortis

J'ai remarqué dernièrement à quel point il est fréquent de voir des filles très jolies sortir avec des gars plutôt ordinaires, voire laids, et le contraire est aussi vrai.

Faudrait que je sache leur truc! Comme ça, je pourrais me trouver un apollon!

jeudi 23 juillet 2009

Aux amateurs de musique poche

Non pas que cet extrait soit poche, au contraire... Ça se veut un message! ;)

Danse sur la merde

samedi 11 juillet 2009

Parenthèse en boîte

Je suis en pleine création... oui, de boîtes pour mon prochain déménagement.

Je serai plus présente lorsque j'aurai la tête remplie d'autre chose que : "Est-ce à moi? Est-ce à lui? Ça vaut la peine de prendre ça?" et autres subtilités semblables...

Disons que j'aurais aimé être aussi efficace qu'elle pour faire mes boîtes! En plus, la chanson est bonne!

Soyez patients, août sera un nouveau mois... ou moi? :)

jeudi 2 juillet 2009

Quand le fédéralisme boude

J'ai toujours eu la sensation que la discussion souverainiste en était un à sens unique. Toutes les personnes avec qui j'ai déjà discuté de la situation qui étaient fédéralistes (convaincus) en venaient toujours aux mêmes arguments, tournaient en rond autour du même argument (quand ce dernier n'était pas TOUCHEZ PAS À NOS ROCHEUSES!) et se fermaient dès que la question devenait glissante.

J'ai tout dernièrement eu une nouvelle preuve de ce que j'avance! Hispong Elbayne a fermé la discussion sur le sujet sur son blog. Ses mots étant : "Discussion fermée."

Avec un titre aussi méprisant que " Message aux Canadiens qui n'aiment pas le Canada", on comprend assez rapidement que ça se veut un message aux séparatistes ou souverainistes de ce monde leur intimant de se fermer la gueule. Désolée, je ne marche pas!

Quand on sous-entend que je devrais fermer ma gueule parce que le Canada est un beau pays de liberté, j'ai l'impression d'entendre quelqu'un dire à une femme malheureuse en ménage : "Reste, il te bat pas, de quoi tu te plains?". Comme si ce que le Canada m'offre, le Québec ne peut pas me l'offrir. Et même si ce n'était pas le cas, j'ai le droit de choisir.

Parfois, on me demande pourquoi je suis séparatiste. C'est simple. Expliquez-moi ce que j'ai en commun avec le Canada anglais et je reverrai peut-être ma position. Mais nous n'avons pas la même culture, nous n'avons pas la même cuisine (et je ne parle pas que de poutine, on en trouve en Ontario maintenant!), pas la même langue, etc. Le Canada anglais a, en fait, beaucoup plus en commun avec les États-Unis. On ne demanderait jamais au Canada de s'unir avec eux. Parce que chaque Canadien s'insurgerait : nous ne sommes pas Américains, nous n'avons rien en commun avec ces tireux du fusil pro possession d'armes pour se défendre contre les méchants envahisseurs de domicile...

Exactement mon point! Je n'ai rien en commun avec le reste du Canada si ce n'est un territoire commun.

Oh... et ... tant qu'à y être, concernant le port d'armes, notre ami Harper nous envoie directement vers le même genre de mentalité que nos amis Américains...

Vraiment, le message d'Hispong était méprisant et au lieu de simplement l'avouer (sans désavouer son texte) et de dire qu'il est simplement fier d'être Canadien et qu'il n'aime pas que les gens se plaignent parce que c'est tellement mieux ici qu'ailleurs... il bloque la discussion. Belle maturité. Alors en contrepartie, je manquerai aussi de maturité et réglerai mes comptes ici.

Et je sais que Hispong qui se vante de se pogner le beigne (bel autre exemple de maturité) à même mes impôts, qui se permet de me dénigrer en tant que séparatiste sans pour autant garder ouverte la discussion, n'osera pas venir ici pour terminer une discussion pour laquelle il n'a pas les arguments, car de toute façon, la "discussion est fermée". Ça démontre simplement pourquoi le Québecois a besoin d'être chez lui : pour que ces esprits obtus restent dans leur Canada bien-aimé et me laisse mon Québec chéri libre... oui, libre de gens qui s'ouvrent des espaces de discussion (à quoi sert un blog sinon à ça) sans assumer leurs écrits et en bloquant les commentaires.

Hispong, tu es tout de même le bienvenu ici si tu es prêt à discuter... Les discussions ne seront jamais fermées chez moi. Je ne me prends pas pour Dieu dans mon petit univers et ne tente pas de contrôler les gens... Et je ne ferai jamais de discussion à sens unique (du moins, ce ne sera jamais de ma faute si ce l'est...)


mercredi 1 juillet 2009

Question de génétique

La file est interminable au Couche-Tard, je poireaute, tout ça pour une bouteille d'eau Perrier pour une recette (géniale) de Mojito... Naturellement, j'attire les énergumènes, dont cette dame avec qui j'ai eu une conversation qui ressemblait à ça:

- Moi, je suis grillée en agricultrice, qu'elle me dit. Toute dans le dos, rien en avant, parce que je me fais de l'ombre à travailler dans mes fleurs. Mais je prends pas beaucoup de soleil, ça me donne des migraines!
- Humm Hummm
- Pis je suis même pas ridée. Le monde me donne jamais mon âge... (ça, faut je lui donne) Tsé, j'ai pas l'air de mes 50 ans!
- Une chance que vous ne prenez pas trop de soleil... c'est mauvais pour la peau, ça la fait vieillir prématurément.
- Non, non, ça me donne des migraines! (oups, elle se répète en plus... et ce, tout le temps que dure le looooooooooooooong moment dans la file). Mais j'ai l'air jeune...
- Ah, c'est la génétique ça....
- Non, non... j'ai juste l'air jeune. Ma mère était comme ça...
- C'est la génétique...
- Non, non... c'est plutôt... comment on dit??
- Génétique?
- Noooooooon (toujours pas offusquée, cherchant toujours très fort sous ses cheveux blonds décolorés par le soleil et sa peau tannée).... héréditaire... C'est ça! Héréditaire...
- Ouep...

Comme quoi, la stupidité, c'est génétique....